Le mystère entourait cette nouvelle séance d'un voile de douceur sous une pluie d'inconnu. Les consignes mentionnées étaient dignes d'une séance de clair obscur où les sens vont être mis à rudes épreuves. J'avançais déterminée vers ma destiné tout en gardant une pincée d'inquiétude. La voiture garée, le signal envoyé et le moment est venu de découvrir les surprises que m'a réservées mon Maître.
J'ouvre la porte doucement. A la télévision, la musique chantonne des airs modernes. Sur l'ordinateur tourne un film d'une séance de BDSM. Mon regard est attiré par ce film pendant que je me prépare en respect des consignes. Mes yeux parcourrent la pièce. Le feu crépite. Personne dans le couloir. Je sens sa présence, mais je me précipite à exécuter mes consignes trop pressées de commencer. Sur la petite table basse un bandeau et une serviette m'attendent. Au sol, un plaid polaire est délicatement posé pour m'adoucir la séance. J'ôte mes chaussures, me mets à genoux, positionne le bandeau sur mes yeux et allonge mon torse sur la table. Me voilà fin prête pour accueillir mon Maître comme il me l'avait demandé.
Ses pas résonnèrent derrière moi. Je sentais sa douce autorité si perturbante et si attirante progresser autour de moi. Puis une poignée ferme me saisit les cheveux. "Tu n'as rien oublié". Mon sang se glaça et ma déception lié à mon oubli me mit à mal. Je reconnus avoir oublié d'attacher mes cheveux. En même temps, la soumise dans le film se mettait à crier. Il s'approche alors de mon oreille et tout en chuchotant, m'annonce une punition pour cet oubli regrettable.
La séance commença vraiment. Il m'ordonna de me relever et d'adopter une position un peu inconfortable mais qui me donnait tout loisir de m'offrir à lui. C'est alors qu'avec beaucoup de bonheur et dans cette position de don à mon Maître, je lui souhaitais un joyeux anniversaire. J'étais sans retenue et tout à son attention pour une séance haute en émotion partagée.
Ma libido dans sa robe de tendresse se laissait guider par les désirs de mon Maître. Parfois avec facilité, parfois dans la douleur et parfois dans la difficulté, mais toujours dans un bonheur assumé et pleinement vécu. Les pinces mordaient clito et tétons. La corde de chanvre fine entourait mes seins et les maintenait dans une posture belle et valorisante. Allongée sur le dos, les mains attachées à mes jambes, j'étais contrainte et offerte aux délicieux jeux de douleurs et de plaisir que les jouets imprégnaient en rythme alternatif jusqu'à la jouissance première.
Une pause café le temps de vérifier que j'avais bien retenu les règles de conduite d'une soumise. Servir son Maître avec dévotion. Obéir et reproduire les positions demandées avec plus ou moins d'hésitation et de précision. J'étais fière de m'exécuter avec rigueur. Son sourire et son attention me comblait de bonheur. Je sentais mon corps l'appeler encore et encore. Et la séance repris avec l'obligation de ne pas bouger et de subir un jeu de cire et de cravache aux douleurs aigües, piquantes, chaudes et enivrantes. Délicatement à nouveau mon Maître me chuchota à l'oreille qu'il allait m'emmener une deuxième fois au plaisir. Mon corps se mit à nouveau à trembler à vivre au rythme de ses caresses et de ses coups. Je me laissais porter et savourer chaque sensation. La séance se termine avec à son apogée un cadeau de mon Maître en prémisse à une deuxième jouissance. J'étais comblée de bonheur et d'une magnifique complicité de jeu.
Et pour conclure la séance, mon Maître me rappela la faute que j'avais commise en arrivant et qu'il me fallait maintenant payer. Il n'avait pas oublié. Les mains posées sur la table basse et les fesses bien présentées, telle fut la position ordonnée. Au même moment, il m'annonça la sentence : une fessée à la main dont chaque claque devra être énoncé haut et fort. Je m'appliquais alors à compter sans savoir quand il s'arrêterait. J'étais inquiète et j'encaissais sans broncher trop honteuse d'avoir désobéit.
Merci mon Maître pour cette séance du mystère.